Elle vend sa virginité pour un demi-million

Considérée comme le plus vieux métier du monde, la prostitution a toujours été présente dans toutes les sociétés humaines. En réalité, il n’était pas rare de rencontrer des femmes de tous âges proposer leurs faveurs contre de l’argent. Loin d’avoir disparu, cette pratique se poursuit encore aujourd’hui. Il faut dire que les causes de la prostitution sont fort nombreuses. Selon une étude récente, la France compte environ 45 000 personnes effectuant cette activité. Par ailleurs, la pratique de la prostitution s’effectue aussi de diverses manières. Outre le racolage, généralement sur le bord des routes, elle s’étend également sur la Toile via des sites spécialisés. C’est notamment le cas d’une jeune femme de Genève (Suisse) qui propose sa virginité contre une forte somme d’argent.

Une annonce peu ordinaire

Publiée sur un site d’escort girls, une annonce a récemment surpris les professionnels suisses de la prostitution. En effet, une adolescente de 18 ans offre sa virginité pour un montant de 500 000 francs suisses. Il faut noter que l’auteur de cette offre, ayant pour pseudonyme Eclosia, n’a pas agi sur un coup de tête.

Très attirée par les méthodes de prostitution des siècles passés, la jeune genevoise aurait toujours rêvé d’expérimenter une pareille situation. Ne croyant pas non plus au mythe du prince charmant, elle préfère agir à sa manière. D’autre part, cette décision assez originale fut également motivée par une raison pécuniaire. La jeune Eclosia compte utiliser cet argent pour lancer son association qui portera le nom de « Oh Mère Nature ».

La prostitution, une activité légale en Suisse

Bien que l’annonce de la jeune Eclosia soit surprenante, elle n’est cependant pas illégale. En effet, la réglementation suisse autorise la prostitution sur son territoire. En d’autres termes, toute personne majeure est libre d’offrir une prestation sexuelle en contrepartie d’un paiement. Toutefois, ledit prestataire devra préalablement être fiché à la police des mœurs.

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Par ailleurs, la Suisse n’est pas le seul territoire européen à avoir légalisé le travail du sexe. De nombreux autres pays, comme la France, l’Allemagne, la Suède ou encore la Pologne, ont fait de même. Cependant, de différents schémas de réglementation sont observés. Vous avez ainsi les modèles règlementariste, abolitionniste et prohibitionniste.

Le modèle règlementariste

De vigueur en Suisse, aux Pays-Bas et en Allemagne, le modèle règlementariste semble le plus profitable au travail du sexe. Plus concrètement, la prostitution s’exerce librement par les différentes parties concernées, mais sous le contrôle de l’État. Ce dernier établit en outre certaines clauses que la personne et ses clients sont tenus de respecter. Percevant un pourcentage, les proxénètes sont également tenus de veiller à la sécurité des filles. Ainsi, elles sont moins exposées aux agressions.

Le modèle abolitionniste

Adopté par la Norvège, la Suède, l’Irlande et la France, le schéma abolitionniste est assez controversé. En effet, la prostitution y est légale, mais non régulée et le client est pénalisé. En d’autres termes, les travailleuses du sexe ont le droit d’exercer leur activité, mais le choix des clients est extrêmement restreint.

Le modèle prohibitionniste

En réalité, le modèle prohibitionniste interdit l’activité de la prostitution sous toutes ses formes. Il faut dire que seules la Lituanie et la Croatie appliquent ce paradigme. Par ailleurs, l’interdiction gouvernementale n’empêche pas la prostitution d’être pratiquée dans ces pays. En effet, le travail de sexe s’y exerce de façon voilée. Les jeunes filles se font alors passer pour des étudiantes et rencontrent leurs clients dans des hôtels.

La vente de virginité : une initiative étonnante, mais connue

Si l’initiative de la jeune Eclosia est étonnante à plus d’un titre, elle n’est cependant pas la première à l’avoir eue. En effet, d’autres jeunes filles ont déjà eu à vendre leur virginité au plus offrant. C’est le cas notamment d’une jeune Parisienne de 20 ans ayant cédé sa virginité pour plus d’un million de dollars. Le vainqueur de cette offre serait un riche banquier de Wall Street. De même, une mannequin roumaine de 18 ans aurait, quant à elle, obtenu 2,3 millions d’euros contre sa première fois.

Cette dernière l’aurait fait afin d’améliorer la vie de ses parents et pouvoir se payer des études aux États-Unis. L’annonce de la vente aux enchères aurait été diffusée sur un site allemand. Dans le même ordre d’idée, une jeune Britannique de 24 ans a cédé sa virginité pour 1,6 million de dollars. Bien que l’heureux gagnant soit un homme politique également britannique, la jeune femme avoue avoir été déçue de ses performances. Néanmoins, les cadeaux reçus ainsi que le montant des enchères l’ont quelque peu consolée. Par ailleurs, les deux personnages auraient maintenu des relations plutôt amicales.

La virginité, un fantasme masculin très fort

Véritable attrait pour les hommes, la virginité féminine a toujours nourri un fort fantasme masculin. Loin d’être banale, cette situation trouve ses origines dans l’Antiquité.

Un désir de domination

Plus âgés que leurs promises, les époux voyaient dans la défloraison de ces dernières une manifestation supplémentaire de leur domination. De plus, les hommes prenaient plaisir à penser qu’ils sont les premiers à pénétrer une femme. Par ailleurs, les vierges représentent un aspect quasi inaccessible du plaisir charnel qui accentue ce fantasme. Ainsi, dans la mythologie grecque par exemple, Athéna et Artémis, toutes deux d’une grande beauté, décident néanmoins de demeurer vierges. Il est également à noter que les vierges farouches attisent aussi la convoitise des hommes.

Ils voient en elles un trophée à conquérir afin de se convaincre de leur suprématie du mâle. Cela fut notamment un élément déclencheur dans le cas d’Héphaïstos qui, voyant Athéna en tenue guerrière, ne put se maîtriser. Il se jeta alors sur la déesse et se libéra sur son genou. La déesse, dégoûtée, utilise une poignée de laine pour s’essuyer. Gê, la Terre-Mère, est alors fécondée, ce qui aura pour résultat un enfant moitié homme et moitié serpent : Erichthonios.

De même, les Grecs ayant découvert les Amazones encore vierges furent charmés par ces dernières. Aujourd’hui encore, les clips musicaux et les films à succès sont ceux présentant de jeunes filles que l’on suppose encore pucelles.

La reconstitution de l’hymen

Conscientes de l’attrait des hommes pour la virginité, de nombreuses femmes n’hésitent pas à se la faire reconstituer. Ce faisant, elles maintiennent un certain intérêt pour les hommes. De même, l’hyménoplastie est très prisée dans les pays à tendance islamique. En effet, toute femme dépucelée avant son mariage déshonore sa famille. Les jeunes filles ayant perdu leur hymen n’hésitent donc pas à subir cette opération afin de répondre aux normes sociales. C’est dire donc que la virginité féminine revêt plus de valeur qu’il n’est possible de l’imaginer.

Note : image d’illustration